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Des temples encore et…. Angkor !

Notre première journée à Siem Reap sera off ! Après ce long voyage et surtout la chaleur, nous avons juste envie de ne rien faire. Nous changeons tout de même d’hôtel car la musique jusqu’à 2h du mat, ça ne nous emballe pas trop. Notre prochain hôtel se situera juste devant une ferme de crocodile. Evidemment on s’en est rendu compte qu’après et avec la chaleur, le bassin ne sent pas très bon… Finalement la 3e nuit sera la bonne : nous changerons de nouveau d’hôtel pour un autre standing, avec piscine s’il vous plaît. Il fait tellement chaud qu’on a qu’une envie se mettre dans l’eau, surtout Olivier qui a du mal à supporter la chaleur. Nous voilà bien installé et pouvons partir explorer la ville !Notre hôtel à Siem Reap

Siem Reap est une ville très touristique en raison des temples d’Angkor situés à quelques kilomètres mais c’est une ville que nous avons trouvé très agréable pour y prendre un verre et dîner avec des voyageurs français !!Wat Siem Reap

Nous décidons de prendre un pass 3 jours (de toute façon nous n’avons pas tellement le choix c’est 1, 3 ou 7 jours !) pour visiter les temples d’Angkor. Pour ne pas être blasés par les « pierres » (et oui c’est le risque lorsque les visites sont trop intenses) et afin d’éviter « un peu » la chaleur, nous décidons d’y aller le matin et de se réserver l’après-midi à la piscine ! C’est un rythme qui nous conviendra bien et nous permettra d’apprécier la beauté des temples. Angkor est une « ancienne » cité où plus d’un million de personnes vivaient il y a bien longtemps. On ne compte plus le nombre de temples tellement il y en a. Deux types de temples sont présents à Angkor : ceux de culte hindouiste (type Angkor Wat) et ceux de culte bouddhique (type Bayon). Notre temple « préféré » restera le Bayon et ces statues aux quatre visages superbement sculptées. Nous apprécierons également le levé du soleil, quoique un peu nuageux, sur le temple de Pre Rup, un peu isolé où nous n’étions que 4 ! Ces trois jours à parcourir Angkor, furent un vrai plaisir car ils nous ont permis d’allier visite et repos. Avec cette chaleur, ça fait aussi du bien de prendre du bon temps et de se reposer ! Angkor WatLe bayon

 

JOYEUX NOEL !

Noël approche... nous vous souhaitons un Joyeux Noël à toutes et à tous !

 

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Pour nous, Noël sera à Phnom Penh, au Cambodge, entourés de quelques voyageurs et sous une chaleur estivale. Profitez bien du foie gras et du saumon. Nous, on espère qu'on ne mangera pas que du riz, en tout cas on s'est fait plaisir avec la piscine dans l'hôtel !

On vous embrasse et vous dit à très vite pour la nouvelle année sur un nouveau continent !

Passage de la frontière Laos – Cambodge ou le voyage le plus long !

Allez c’est parti pour (encore) un long voyage en bus…Départ à 8h en barque de l’île de Don Det au Laos avec une arrivée prévue à 21h30… Convoqué à 7h45, nous ne partirons de l’île qu’à 8h30, il faut vraiment être patient dans ce pays.

Nous arrivons à 9h à Ben Nakasang, on nous dirige vers un restaurant-agence… Sans trop nous laisser le choix, il convient de remplir un formulaire pour la demande de visa cambodgien pour un prix (frais de dossier inclus !) de 30$ au lieu de 20$ à la frontière. Que dire, que faire, nous n’avons pas d’autre choix que de suivre le flot touristique et de confier notre passeport à une personne qui ne semble pas trop y faire attention… Au passage, nous croisons d’autres français qui ont préalablement demandé leur visa cambodgien à Vientiane pour 20$...

10h arrivée à la frontière, le bus passe la frontière sans même que nous ayons besoin de descendre puis s’arrête quelques mètres plus loin… Nous attendons pendant 45 minutes sans trop savoir ce qu’il se passe. Nous n’avons toujours pas récupéré nos passeports. Une personne du bus revient et distribue les passeports aux touristes mais toujours pas les nôtres…Ils reviendront comme par magie 15 minutes plus tard ! Ouf, nous avons récupéré notre précieux sésame avec le visa cambodgien. Nous aurons traversé la frontière entre le Laos et le Cambodge sans même avoir montré notre tête aux douaniers ! Les faux passeports doivent être monnaie courante dans cette région…

C’est parti pour 8h dans un bus « VIP » (selon les normes laotiennes-cambodgiennes) mais bon on n’est pas trop à plaindre car le confort du bus est correct. Au menu 2 films dont le mythique « Apocalyptico » de Mel Gibson. Pas toujours facile de déjeuner avec ces images quelques peu violentes…

Les paysages sont similaires au Laos. Nous traversons les villes de Stung Treng, Kratie, Kompang Cham puis on nous dépose à 19h dans une gare perdue en nous expliquant que le bus pour Siem Reap ne va pas tarder. Heureusement, nous ne sommes pas seuls ! Le bus arrive et nous partons pour Siem Reap. Un accompagnateur dans le bus nous indique que nous arriverons vers minuit (on est loin de l’horaire prévu !!!). Le confort dans le mini-bus est plus sommaire complété par une super route à « nids de poule ». Nous croisons beaucoup de néons bleus sur le bord de la route : cela sert à récolter les criquets qui sont attirés par cette lumière et pris au piège par l’intermédiaire d’un sac. Eh oui nous sommes au Cambodge et la consommation de criquets dans les plats est très pratiqué. Il faudra que l’on essaye (il y en de toute taille : des petits comme des très gros !).

23h30 : arrivée à Siem Reap, l’accompagnateur (qui travaille en fait dans l’hôtel ou nous dormirons !) nous a réservé un tuk-tuk et nous emmène dans un hôtel à 6$ avec la musique du bar jusqu’à 2h30 du matin.

Allez il est temps de se reposer un peu après ce voyage de près de 16h ! Pas toujours facile les vacances !

On dirait le sud...

 Les plateaux de Bolaven

Après Ventiane, nous prenons la route pour le sud du Laos en bus de nuit, direction Paksé. Après environ 10h de bus, nous décidons de reprendre le bus pour nous rendre à Tat Lo, petit village perdu à l’entrée des plateaux de Bolaven. On vous confirme que c’est bien perdu. Il nous a fallu marcher 2 kms avec nos gros sacs à dos pour rejoindre le village. On croisera tout de même quelques touristes français… Nous avons découvert les quelques cascades (enfin pour Olivier qui adore ça !) et en profitons pour faire une ballade à dos d’éléphant dans la forêt. C’est la première fois que nous croisons ces pachydermes (nous n’en verrons que 3 !) dans ce pays que l’on surnomme le « pays des éléphants ».

Souhaitant découvrir davantage le plateau de Bolaven et sortir « un peu » des sentiers battus, nous décidons de nous rendre à Paksong. Cette ville, sans charme particulier, est l’un des seuls points de chute du coin pour trouver une guesthouse. Les transports n’étant pas très développés (quelques bus de temps en temps), nous décidons d’y aller en stop. Et cela fonctionne plutôt bien : on voyage dans des pick up ou 4x4 et c’est beaucoup plus rapide !

A scooter, nous ferons près de 10 kms de pistes en traversant les villages pour tomber de nouveau sur… une cascade ! Enfin il nous aura fallu une bonne heure de marche à l’aveuglette sans guide dans la jungle laotienne avant d’arriver en haut de la cascade de 60 mètres de haut avec une vue époustouflante sur les plateaux.

 

 Les 4 000 îles ou l’art de prendre son temps

 

Si notre première impression du Laos après le Vietnam était le calme et la « zénitude » de ses habitants, on a fini par perdre patience. Dans ce pays, et particulièrement aux 4 000 îles, il faut donc prendre son temps, ne jamais être pressé, surtout quand vous allez au restaurant. En moyenne, 45 minutes d’attente pour être servis. Un pancake à la banane ? Entre 20 et 30 minutes d’attente. Parfois, surtout quand on a très faim, ça énerve.

Les transports peuvent aussi être très long. Nous en avons fait l’expérience. Dans ces moments là, on se raisonne et on se rappelle alors que nous sommes en vacances et que nous avons le temps…

Le trajet pour les 4 000 îles sera des plus difficile : 3 heures de tuk-tuk avec nos grandes jambes recroquevillées et tassés les uns sur les autres… mais le voyage sera « local » ! Après une traversée en ferry, nous rejoignons l’île de Don Kong où, il faut bien se l’avouer, il n’y a pas grand-chose à faire ! La vie tourne au ralenti sur cette île. Heureusement, nous croisons Sophie et Matthieu, deux tourdumondistes francais rencontrés lors du passage de la frontière laotienne, avec qui nous passerons du bon temps ! Il est temps de bouger et de revenir à plus de « civilisation » sur l’île de Don Kon et de Don Det. La visite de ces îles à vélo sera très  agréable malgré la crevaison du vélo d’Olivier… nous finirons donc à pied !

Il est temps de tourner la page du Laos vers notre dernière étape asiatique…

Sabqai-dii Laos !

Après ce passage sans encombre de la frontière Laotienne, nous arrivons à Udomxai, capitale de la province du même nom. Nos premières impressions sur le Laos sont très positives. En effet, l’accueil est très présent et les petites attentions envers les touristes sont recherchées. Le principal changement par rapport au Vietnam : ne pas négocier sans cesse les prix ! Nous n’avons plus l’impression de nous faire arnaquer.

Nous avons passé deux jours à Udomxai, le temps de nous remettre de ces 2 jours de transport et de visiter :

-   son principal temple avec l’équipe de foot locale qui s’y entraînait ! Olivier en a d’ailleurs profité pour enfiler mon maillot des blams afin d’immortaliser ce moment devant Buddha !dsc-0126-copier.jpg

-   un monastère splendide situé sur les hauteurs de la ville

Nous en avons également profité pour expérimenter notre premier massage d’une heure en Asie pour la modique somme de 5€ dans un Spa tout neuf ! Ca fait aussi du bien de s’occuper un peu de soi…

Nous filons ensuite vers Luang Namtha pour réserver un trek permettant de découvrir les villages où vivent les minorités ethniques. Il faut savoir que le Laos comptent près de 49 groupes ethniques différents. La route entre Udomxai et Luang Namtha est, à notre surprise, en excellent état. En effet, elle vient d’être financée par le gouvernement chinois afin de faciliter les échanges entre le Laos et la Chine. Eh oui nous ne sommes pas très loin de la frontière chinoise. L’accueil dans l’auberge Zuela Guesthouse à Luang Namtha est des plus agréables et on y resterait bien quelques jours. Nous réservons notre trek de 2 jours dans le parc de Nam Ha. Enfin un trek c’est un bien grand mot, un trek version « laotienne » c'est-à-dire 4 heures de marche par jour. Malheureusement la pluie fait son apparition durant le premier jour jusqu’à notre arrivée au village à 14h… Qu’allons nous bien pouvoir faire de l’après midi dans ce village Khmu (minorité ethnique), au milieu des cochons, des poules, des chiens, chats, sans électricité, ni toilettes avec des habitants parlant un dialecte que même le guide ne comprend pas… ? Finalement, la pluie cessera et nous en profiterons pour « essayer » d’échanger avec ces villageois (qui disposent tout de même du téléphone portable !) et les enfants à travers des jeux, dessins…Les habitants de ce village vivent dans une extrême pauvreté mais sont toujours très souriant. Ils viendront tous, petits comme grands, nous rendre visite dans notre maison, voir ce qu’on pouvait bien faire dans leur village ! La nuit sera très fraîche voir froide. Nous avons estimé que les 5°C n’avait pas du être dépassé ! Heureusement notre super guide nous a préparé un petit déj de folie : sticky rice, œufs, tomates. De quoi être d’attaque pour affronter la jungle laotienne. Par chance, aucun tigre n’a croisé notre chemin !dsc-0327-copier.jpgdsc-0260-copier.jpg

Nous reprenons la route pour Nang Khiaw. De ce village, nous pourrons faire une « croisière » sur la rivière Nam Ou afin de rejoindre la charmante ville de Luang Prabang. Après une journée de bateau (parfois à travers les rapides !), nous arrivons enfin à destination avec un maigre repas du déjeuner dans le ventre (bananes et crêpes de riz-coco !).  Nous n’avons pas été très prévoyant…dsc-0034-copier.jpg

Nous choisissons une Guesthouse en dehors du centre historique afin de pouvoir se reposer un peu. Nous sommes tout de suite charmés par la ville et décidons de nous y poser 3 jours. Cela va faire du bien de ne pas faire / défaire et refaire nos sacs tous les jours ! Pas toujours facile la vie de voyageur!

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Bilan de notre séjour au Vietnam

 Ce que l'on a aimé

 -          la cuisine vietnamienne

 -          la diversité des paysages

 -          se retrouver dans le désert en plein milieu du Vietnam (Mui Né)

 -          découvrir l’histoire de ce pays                                                                                                               

-           manger une tartiflette à Sapadsc-0082-copier.jpg

Ce que l'on a moins aimé :

 -          les raclements de gorges incessants

 -          les arnaques à touristes (notamment le taxi !)

 -          la densité de circulation, surtout à Hanoi

Good bye Vietnam

Nous nous posions beaucoup de question sur le passage de la frontière terrestre entre le Vietnam et le Laos, reliant Dien Bien Phu à Mang Khua (Laos). En effet, certains nous ont dit que la frontière était fermée, d’autre ouverte… Bref on s’est dit : on tente le coup on verra bien !

Nous quittons donc Sapa pour Dien Bien Phu. Le minibus a été bien rentabilisé : nous étions serrés comme des sardines ! Et c’est parti pour 7 à 8h de bus. Il y a environ 300 km mais la route n’est pas toujours goudronnée et nous sommes en montagne. Nous roulons en moyenne à 40/50 km/h. Marie a passé tout son voyage à côté d’un vietnamien qui s’étalait tranquillement et ne voulait pas se décaler malgré les multiples demandes. Lorsque nous avons demandé au chauffeur de s’arrêter 5 minutes (histoire de se dégourdir un peu les jambes), il a refusé sèchement ! En 8 heures de route, nous avons fait une pause d’une heure pour déjeuner. Au menu pour nous : sandwich à la vache qui rit !

Dien Bien Phu n’est pas une ville très accueillante. Elle est même un peu glauque. Mais la soirée sera pour nous productive : nous réservons nos nuits d’hôtels à Melbourne, où nous passerons le nouvel an, nous prenons nos billets d’avion pour la Tasmanie et surtout nous bookons nos places pour l’open d’Australie (tennis), pour la plus grande joie d’Olivier !

En arrivant, nous nous rendons à la gare de bus pour prendre un billet pour Mang Khua le lendemain matin. Selon le vendeur, aucun bus ne part pour Mang Khua le lendemain, seule la destination d’Udoxmai est desservie. Le tarif passant du simple au double. Nous irons donc jusqu’à Udoxmai afin d’être sûr de partir. Dans les faits, le bus s’est finalement bien arrêté à Mang Khua, village perdu du Laos…

Le passage de la frontière se fera sans problème. Nous quittons le Vietnam sans encombre et traversons un no man’s land de 3 km pour enfin arriver au poste frontière laotien. Descente du bus : première surprise, on nous prend notre température sur le front. Il ne faut donc pas être malade pour entrer au Laos. Ouf, nous passons ce contrôle médical pour 1$ tout de même ! Les visas sont un peu long à établir (lenteur de l’administration laotienne) et encore quelques dongs à payer pour qu’ils nous rendent notre passeport (toutes les monnaies étaient finalement acceptées !). Ca y est nous sommes enfin au Laos !

Après 10h de bus, nous arrivons à notre destination finale.

La decouverte du Nord du Vietnam

Hanoi

Nous continuons notre remontée vers le Nord avec un trajet en bus de nuit assez fatiguant (13 heures de bus) mais quel accueil chaleureux à notre arrivée ! En effet, nous sommes accueillis par Liliam et Stéphan, ce dernier étant le frère de Lisa, une amie de Marie. Cette jolie maison nous change des chambres d’hôtels un peu lugubres… Liliam et Stéphan sont installés depuis quelques mois dans cette ville d’Hanoi. Nous en profitons également pour échanger sur la suite de notre voyage car ces derniers ont vécu en Australie durant 2 ans. Ces précieux conseils nous seront grandement utiles. En effet, notre programme australien a déjà connu des modifications, plutôt que la côté Est, nous irons sûrement en Tasmanie. Merci encore à eux !

 La ville d’Hanoi avec ses rues étroites, concentre une densité de deux roues très impressionnantes et assez épuisantes pour les piétons que nous sommes !

Nous en profitons pour nous rendre au Mausolée d’Ho Chi Minh où sa dépouille et pour visiter le temple de la Littérature avec une architecture superbe et ses beaux jardins et bassins.

Comme depuis le début de notre séjour au Vietnam, nous avons continué de profiter de la cuisine du Nord du Vietnam. Nous avons également eu la chance d’être invité à dîner chez Luan et Thomas (Luan tient une agence de voyage Happy Luan et nous a aidé pour l’obtention de nos visas) où la cuisine fut délicieuse.

Enfin, en compagnie de Liliam (quelle guide !) et Stéphan, nous nous sommes échappés de la ville bruyante d’Hanoi pour nous rendre au village de Bah Trang, spécialisé dans la fabrique de céramiques.

Ce fut 4 jours très agréable et très confortable pour nous.

Là où le dragon descend dans la mer (Ha Long)

Nous reprenons ensuite notre rythme effréné (et oui c’est encore le début de notre voyage !) pour nous rendre durant 3 jours sur le magnifique site de la Baie d’Ha Long, haut lieu touristique du Vietnam ! Et nous n’allons pas être déçu. En effet, nous n’avons pas eu trop l’impression d’être dans un flot de touristes malgré le monde ! Les touristes sont bien dispersés et nos deux premiers jours sur le bateau Dragon Cruise sont bien plaisants. Ces ilots sur une mer émeraude valent vraiment le détour et ce, malgré un temps gris et parfois pluvieux !

Le dernier jour, nous nous rendons sur l’île de Cat Ba, parc national de la Baie d’Ha Long ou nous profiterons d’une belle balade à vélo pour découvrir l’île de l’intérieur. Le soleil étant revenu, nous pouvons admirer ces belles vues sur les villages de pêcheurs et ces inombrales îlots !

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Le centre du Vietnam

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 Hoi An

 Nous quittons Nha Trang en bus de nuit. Ce dernier est assez confortable puisque ce sont de véritables couchettes qui sont installées dans le bus.

 L’arrivée à Hoi An est pluvieuse… Une semaine auparavant, la région a subi de grosses inondations : 2 mètres d’eau sont entrées dans les maisons. La chambre de notre hôtel en porte encore les traces avec sa forte odeur d’humidité. Malgré la pluie, nous décidons de partir visiter la ville, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1999. Nous avons trouvé cette ville charmante et ce, même avec la pluie ! Nous visitons d’anciennes maisons habitées par les familles depuis plusieurs générations. Nous aurons la chance de rencontrer un vietnamien parlant parfaitement le français qui nous a fait visiter sa maison et passé plus d’une heure avec nous à nous parler du Vietnam dans les années 50 lors de la présence française. Cette rencontre fut très enrichissante, notamment sur l’histoire de ce pays.

Pour dîner, nous décidons de nous rendre dans un petit restau isolé mais décrit par le Lonely comme y faisant une cuisine vietnamienne familiale! Malheureusement, la présence d’un rat dans les cuisines va vite nous refroidir et nous couper l’appétit surtout celui d’Olivier !

 Le mauvais temps persistant, nous décidons de quitter la ville dès le lendemain matin pour  nous rendre vers Hué, ville située plus au nord.

 Une ancienne capitale :  Hué

La ville d’Hué, également classée au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1993, est célèbre pour avoir été la capitale des empereurs Nguyen du 18e au 20e siècle. Nous découvrons ainsi la citadelle et sa cité interdite. Si ce lieu est sublime, nous avons vraiment l’impression que la ville est coupée en deux. D’un côté la citadelle (ville musée) et de l’autre côté du fleuve Han la ville moderne où toute la vie se déroule.

Le lendemain, nous décidons de nous rendre dans la zone démilitarisée du Vietnam qui fut, malgré son nom, la zone la plus bombardée durant la guerre du Vietnam. Nous avons pu visiter les tunnels de Vinh Loc, construits par les vietnamiens pour y vivre durant les bombardements. Cette vie souterraine pendant la guerre contre les Etats-Unis est impressionnante, un vrai village reconstitué sous terre avec ses 3 niveaux allant jusqu’à 23 mètres sous terre. La hauteur à l’intérieur des tunnels est limitée et il faut parfois se plier en deux pour entrer dans ces galeries. Et oui nous n’avons pas la même morphologie que les vietnamiens !

Hué possède également de très bonne spécialité culinaire avec ses galettes de riz : les Banh Xeo… Un vrai délice !

Premiers pas au Vietnam...

 

Ho Chi Minh Ville : point de départ !

Dimanche 6 novembre, nous posons les pieds au Vietnam, plus précisément à Ho Chi Minh Ville (HCMV) ou Saigon comme elle est encore bien souvent appelée. La chaleur est étouffante mais nous avions commencé à nous y habituer à Singapour. Ce qui nous frappe immédiatement, c’est le nombre incroyable de deux roues (scooter, motos, vélos…) qui circule. Ils sont ici bien plus nombreux que les voitures et permettent de faire des milliards de choses :                                                     

  • se déplacer, on vous l’accorde c’est évident, mais ils sont parfois jusqu’à 4 sur le même scooter,
  • transporter des paquets parfois très volumineux (on se demande d’ailleurs comment ils font) ou fragiles (transporter une vitre sur un scooter n’est pas un soucis pour eux),
  • dormir (si si les vietnamiens arrivent à s’allonger dessus),
  •  manger...

Les 2 roues à HCMV

Circuler en tant que piéton n’est pas chose évidente (pas facile quand les trottoirs sont occupés soit pas les 2 roues, soit par des vendeurs ambulants…) et nécessite d’apprendre à traverser à la Vietnamienne, il faut se lancer ! Ici quand le feux est rouge, seules les voitures s’arrêtent (et encore…), la majorité des deux roues continue leur chemin comme si de rien n’était. Le secret donc, se lancer et avancer doucement : les 2 roues nous voient, nous évitent et ça fonctionne plutôt bien !

HCMV, nous permet également de nous plonger dans l’histoire du Vietnam à travers la visite du musée de l’histoire du Vietnam mais surtout le musée des souvenirs de guerre : il retrace les atrocités de la guerre du Vietnam avec des photos très dures des dégâts notamment de l’agent orange. Ce musée nous aura fortement marqué, rendant parfois certaines images insupportables à regarder. Mais HCMV c’est aussi toutes ces belles pagodes concentrées dans le quartier de Cholon (quartier chinois de HCMV).

Le Delta du Mékong

Nous quittons HCMV et son brouhaha ambiant pour le Delta du Mékong, en bus. Ce premier parcours nous permettra de voir à l’œuvre l’organisation vietnamienne : on a l’impression que tout est compliqué, qu’il pourrait s’organiser plus simplement mais au final tout finit par très bien se dérouler. La première journée dans le Delta a été marquée par une ballade en pirogue, des dégustations de fruits, des chants traditionnels… Pour le soir, nous avions pris l’option « dormir chez l’habitant ». Dans les faits, on dort à plusieurs chez l’habitant qui dispose de sorte de « cases » individuelles avec chambre et salle de bain rudimentaires pour chacun. Marie a particulièrement aimé les grandes ouvertures de la « case » sur la nature avec ses moustiques et araignées qui pouvaient entrer librement dans notre petite habitation. Ce fut un vrai périple pour nous rendre à notre lieu de villégiature : un bus puis un taxi nous a déposé au bord du Mékong. De là, nous avons pris, de nuit, une pirogue pendant 15 minutes. Nous nous demandions bien où nous allions. Si la formule, « dormir chez l’habitant » n’était peut être pas la plus appropriée, elle s’est révélée néanmoins très sympa. Nous étions au milieu de rien. Pou le dîner, nous avons fait nous même nos rouleaux de printemps que nous avons ensuite dégusté, mangé du poisson délicieux et finit par des morceaux d’ananas. Enfin, pour faciliter notre digestion, nous avons goûté à l’alcool de riz ou « happy water » comme disent les vietnamiens. L’alcool de riz est, de manière originale, stocké dans un sac en plastique. Il suffit ensuite de percer le sachet avec une baguette qui servira également de bouchon. Tout un art !

Après une nuit au son des bruits du Mékong, nous nous sommes levés à 5h45 afin de nous rendre au marché local. Si chez nous, à cette heure-ci il n’y a pas un chat dans les rues, ici c’est comme s’il était 11h au marché le dimanche matin. Ce réveil matinal, nous a permis d’apercevoir un bout de la vie locale vietnamienne. Nous nous sommes ensuite rendus au marché flottant : c’est une sorte de « Rungis » sur des bateaux. C’est assez amusant de voir l’activité sur ce fleuve : on y fait le marché donc, on s’y lave, on lave son linge, on pêche…Marché flottant sur le Delta du Mékong

 

Mui Né ou le Sahara au Vietnam

Nous entamons notre route vers le Nord. Notre visa au Vietnam prenant fin le 30 novembre, il nous faut tout de même commencer à remonter ce pays si étiré. Notre première étape sera Mui Né et ses dunes de sable blanc dignent d’un paysage du Sahara. La chaleur est ici beaucoup plus supportable, nous sommes en bord de mer ! C’est en scooter que nous nous sommes rendus dans un premier temps à la source aux fées puis direction les dunes si impressionnantes. Ces dernières permettent, à cette cité balnéaire, de bénéficier d’un micro-climat tout au long de l’année. La ville de Mui Ne en elle-même, sans grand intérêt, ne comprend que des complexes hôteliers qui bétonnent chaque jour un peu plus le littoral vietnamien. Les dunes de sable blanc de Mui Né

 

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